Le plan d'urgence nucléaire belge

La sûreté est la priorité absolue pour Electrabel. Cela ne signifie pas seulement éviter les incidents, cela signifie également être prêt à pouvoir faire face aux événements imprévus.

Pour Electrabel, la sécurité est la priorité numéro un. Cela ne signifie pas seulement éviter les incidents, cela signifie également être prêt à pouvoir faire face aux événements imprévus. Toutes les mesures pour un incident aussi exceptionnel se trouvent dans le plan d'urgence. Il y a trois priorités : la sécurité de l'environnement, le bien-être des employés et la stabilité des installations.

Il existe chez Electrabel pour chaque incident interne des procédures, une permanence d'urgence, des infrastructures d'urgence et des programmes de formation. Les centrales nucléaires de Doel et Tihange sont également conçues pour résister à des risques externes tels que des séismes et des inondations. Au moins une fois par an, un incident nucléaire est simulé sur chaque entité de Doel et Tihange. Electrabel effectue également des exercices avec la police et les services incendie extérieurs. Pour chaque site, chaque année, 6 à 7 grands exercices d'urgence avec différents scénarios et participants sont organisés. Chaque exercice est ensuite suivi d'une évaluation approfondie et d'ajustements.

La planification d'urgence et les mesures pour l'environnement, la population, l'agriculture, etc., relèvent de la responsabilité du gouvernement. Electrabel même est responsable de l'exploitation sûre de ses installations et de la transmission rapide et correcte des informations aux autorités.

En cas d'incident, les centrales nucléaires doivent retrouver le contrôle de la situation le plus rapidement possible. Elles sont en outre responsables de la sécurité et du bien-être du personnel et des visiteurs éventuels au moment de l'incident.

Les seuils de notification sont d'ailleurs très bas en Belgique. Dès qu'une centrale doit par exemple réduire sa puissance pour un entretien, Electrabel est tenu de suivre cela via le circuit de notification officiel. Il en va de même si une centrale est désactivée. Dans nos pays voisins, les seuils de notification sont plus élevés. Il en résulte que Doel et Tihange sont parfois davantage présents dans l'actualité que les autres centrales nucléaires.

En cas d'accident nucléaire, le centre de crise du gouvernement assure la communication et prend en charge les mesures pour la population. Naturellement, cela est réalisé en concertation étroite avec les experts de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire et ceux de la centrale nucléaire. Plus d'informations sur ce plan d'urgence nucléaire belge.